WERFEN

WERFEN : verbe allemand signifiant , jeter, lancer, soulever, balancer…

Comment donner à voir la réalité sociale et gestuelle des manifestant.e.s ? La représentation du peuple en manifestation et ouvrir des brèches dans les images données d’avances, celles véhiculées dans les médias ? Comment parler des manifestations sans tomber dans la répétition, la séduction des images et la réduction du propos ? Comment utiliser l’aspect abstrait, parfois irréel et formel de la danse contemporaine ?

La recherche de terrain, les témoignages et l’écriture de paroles dites « ordinaires » de manifestant.e.s et d’émeutier.e.s est une clé et une possibilité pour trouver sa place en tant qu’artiste dans ce sujet. Par l’attention à l’individu, la recherche documentaire à base d’entretiens, il est possible de déceler des paroles qui vont à l’encontre des clichés et des discours.

Comment tisser ces paroles avec les gestes et de mouvements issus du réel ? En envisageant un entrelacement de chorégraphies et de mots dans un dispositif quadrifrontal, où les spectateurs sont partie prenante, où les interprètes sont acteurs des changements scéniques et de la mise en place des univers.

Comment éviter de plonger dans son sujet et de s’y perdre, de répéter le réel sans plus avoir de subjectivité artistique ? Comment croiser imaginaires et réels, rendre vertueux leur proximité ? Comment, envisager un ailleurs, une nouvelle hétérotopie ?

En croisant des gestes de manifestants, des danses traditionnelles populaires (aussi réprimées en leur temps), des imaginaires de la forêt devenues zones à défendre, de la nature, les paroles et les sons, en frottant le réel au scénique, quitte à le perdre parfois, il est possible de créer une force, un concentré, une condensation métaphorique, préfiguration d’une nouvelle hétérotopie, solidaire, énergique sans pour autant quitter le sol, quitter les humains et la réalité contemporaine, la réalité de la crise sociale, écologique et économique, car, finalement, tout ceci est lié.

WERFEN-PRESENTATION
Prelude 1 a WERFEN – OBJET VIDEO DERIVE – Octobre 2019

Conception : Audrey Gary

 

Interprètes : Coline Bulloz, Steven Nacolis, Jade Pélaprat, Thais Weishaupt

L’invitée / Témoin : Elsa Pivo

Regards dramaturgiques ponctuels : Camille Louis, Charles Robinson

Création sonore : Ludo Mépa

Création costumes et regard scénographique : Jérôme Souillot

Création lumière : Emma Thonneau

Administration/production : Louis Gry

Production : Cie Juste Ici

Co-production : Théâtre Jules Julien

Soutiens institutionnels : Région Occitanie, CD31, Ville de Toulouse, Toulouse Métropole.

Partenariats/programmation/résidences : CIAM-La Fabrique, Théâtre Jules Julien, Le Ring – Scène Périphérique, Centre Culturel Job, Centre Culturel Alban Minville.

Accueils studios : CIAM – La Fabrique, La Plateforme-Cie Samuel Mathieu, CDCN La Place de la Danse, CDN Nanterre-Amandiers, Le TPN Théâtre du Pont Neuf (Toulouse), Le Point Ephémère (Paris) dans le cadre de son accompagnement d’artistes 2021, La Gare aux Artistes (Montrabé).

WERFEN

WERFEN : verbe allemand signifiant , jeter, lancer, soulever, balancer…

Comment donner à voir la réalité sociale et gestuelle des manifestant.e.s ? La représentation du peuple en manifestation et ouvrir des brèches dans les images données d’avances, celles véhiculées dans les médias ? Comment parler des manifestations sans tomber dans la répétition, la séduction des images et la réduction du propos ? Comment utiliser l’aspect abstrait, parfois irréel et formel de la danse contemporaine ?

La recherche de terrain, les témoignages et l’écriture de paroles dites « ordinaires » de manifestant.e.s et d’émeutier.e.s est une clé et une possibilité pour trouver sa place en tant qu’artiste dans ce sujet. Par l’attention à l’individu, la recherche documentaire à base d’entretiens, il est possible de déceler des paroles qui vont à l’encontre des clichés et des discours.

Comment tisser ces paroles avec les gestes et de mouvements issus du réel ? En envisageant un entrelacement de chorégraphies et de mots dans un dispositif quadrifrontal, où les spectateurs sont partie prenante, où les interprètes sont acteurs des changements scéniques et de la mise en place des univers.

Comment éviter de plonger dans son sujet et de s’y perdre, de répéter le réel sans plus avoir de subjectivité artistique ? Comment croiser imaginaires et réels, rendre vertueux leur proximité ? Comment, envisager un ailleurs, une nouvelle hétérotopie ?

En croisant des gestes de manifestants, des danses traditionnelles populaires (aussi réprimées en leur temps), des imaginaires de la forêt devenues zones à défendre, de la nature, les paroles et les sons, en frottant le réel au scénique, quitte à le perdre parfois, il est possible de créer une force, un concentré, une condensation métaphorique, préfiguration d’une nouvelle hétérotopie, solidaire, énergique sans pour autant quitter le sol, quitter les humains et la réalité contemporaine, la réalité de la crise sociale, écologique et économique, car, finalement, tout ceci est lié.

WERFEN-PRESENTATION
Prelude 1 a WERFEN – OBJET VIDEO DERIVE – Octobre 2019

Conception : Audrey Gary

 

Interprètes : Coline Bulloz, Steven Nacolis, Jade Pélaprat, Thais Weishaupt

L’invitée / Témoin : Elsa Pivo

Regards dramaturgiques ponctuels : Camille Louis, Charles Robinson

Création sonore : Ludo Mépa

Création costumes et regard scénographique : Jérôme Souillot

Création lumière : Emma Thonneau

Administration/production : Louis Gry

Production : Cie Juste Ici

Co-production : Théâtre Jules Julien

Soutiens institutionnels : Région Occitanie, CD31, Ville de Toulouse, Toulouse Métropole.

Partenariats/programmation/résidences : CIAM-La Fabrique, Théâtre Jules Julien, Le Ring – Scène Périphérique, Centre Culturel Job, Centre Culturel Alban Minville.

Accueils studios : CIAM – La Fabrique, La Plateforme-Cie Samuel Mathieu, CDCN La Place de la Danse, CDN Nanterre-Amandiers, Le TPN Théâtre du Pont Neuf (Toulouse), Le Point Ephémère (Paris) dans le cadre de son accompagnement d’artistes 2021, La Gare aux Artistes (Montrabé).